
La voie orale
Cet usage relève de la médecine, car ce type d’utilisation demande une connaissance approfondie de l’aromathérapie, et ne peut en aucun cas donner cours à l’automédication. Les huiles essentielles contiennent des substances puissantes qui peuvent être toxiques ou simplement avoir des effets totalement indésirables. C’est pourquoi il ne faut pas en absorber pures, ni en fortes doses, ni en usage prolongé, et il faut les proscrire pour les bébés et enfants en bas âge, ainsi que pour les femmes enceintes. Certaines maladies comme les néphrites ou les cancers hormono-dépendants sont des contre-indications absolues.
Parmi les effets indésirables, on peut citer l’effet allergisant, photo-sensibilisant, hépatotoxique, néphro-toxique, psycho-mimétique, neurotoxique… La prudence est donc fortement recommandée, mieux vaut s’abstenir si on ne connaît pas l’effet des molécules qui composent l’huile essentielle. Une goutte de cannelle sur un sucre ou une boulette de mie de pain, suivie d’une tisane peut stopper une diarrhée en une demi-heure, mais il faut savoir que c’est la dose maximale, à prendre trois fois par jour maximum.
Toutefois, certaines huiles essentielles peuvent être utilisées dans la cuisine, mais jamais plus de quelques gouttes à la fois : basilic, gingembre, citron, estragon… On peut donc prendre deux gouttes maximum de certaines huiles essentielles, sur un sucre, ou mélangées à du miel ou une huile végétale, dans certains cas bien précis, par exemple en cas de crampes à l’abdomen pendant une grippe intestinale, on peut prendre une à deux gouttes de basilic trois fois par jour. Mais il ne faut pas jouer à l’apprenti sorcier.
