
La distillation à la vapeur d'eau
C’est le seul procédé permettant de produire ce qu’on appelle des huiles essentielles. Ce procédé consiste à faire traverser une cuve remplie de plantes aromatiques par de la vapeur d’eau
La vapeur fait éclater les cellules à essence, et les molécules aromatiques sont captées par la vapeur. A la sortie de la cuve, cette vapeur chargée de molécules volatiles se concentre et se refroidit dans le serpentin, pour être recueillie sous forme d’eau et d’huile essentielle dans un vase florentin ou essencier. C’est la différence de densité entre les deux liquides qui permet de séparer l’hydrolat ou hydrosol, ou encore eau florale, de l’huile essentielle, plus légère à quelques exceptions près (cannelle, girofle, gaulthérie). L’alambic et l’essencier sont en cuivre ou en fer (artisanat) – à éviter car ils forment des oxydes -, en verre (laboratoires de recherche) ou en inox (industrie). La distillation est capitale, elle doit être lente, à basse pression, et peut durer de une à vingt-quatre heures.

L’élément le plus important du prix de revient d’une huile essentielle est le rendement de la plante à la distillation : en moyenne une centaine de kilos donnent un kilo d’huile essentielle, aux extrêmes on peut relever le clou de girofle : 10 kilos pour un kilo d’huile essentielle, et la rose de Damas, 4 tonnes pour un kilo d’huile essentielle, ce qui donne le prix de revient minimum d’un Euro la goutte…